Remboursement des implants dentaires : quelle prise en charge par les mutuelles ?
Les implants dentaires sont une solution durable et esthétique pour remplacer les dents manquantes. Cependant, leur coût élevé peut dissuader certains patients de les faire poser. Découvrez comment les mutuelles prennent en charge les implants dentaires et les critères qu'elles prennent en compte pour rembourser les patients. Si vous cherchez une mutuelle dentaire qui rembourse bien les implants dentaires, vous êtes au bon endroit !
Différents types d'implants dentaires
Il existe plusieurs types d'implants dentaires, chacun adapté à une situation particulière :
Les implants dentaires endostéaux : ce sont les plus courants. Ils sont placés dans l'os de la mâchoire et servent de support pour les dents artificielles.
Les implants dentaires sous-périostés : ils sont fixés sur le dessus de l'os sous le périoste. Ils sont utilisés pour les patients qui ont une hauteur osseuse insuffisante.
Les implants dentaires trans-osseux : ils traversent l'os de la mâchoire et sont fixés à l'intérieur de la bouche.
Prise en charge des implants dentaires par la Sécurité sociale
La Sécurité sociale ne prend pas en charge le coût des implants dentaires eux-mêmes, qui sont considérés comme des actes "hors nomenclature" ou "non remboursés". Seule la couronne dentaire qui recouvre l'implant est partiellement remboursée par l'Assurance maladie, à hauteur de 70 % d'une base de remboursement fixée à 107,50 €. Ainsi, pour un implant dentaire complet (vis, pilier et couronne), le remboursement de la Sécurité sociale se limite à environ 75 € pour la couronne, quel que soit le coût réel de l'implant qui peut atteindre 1800 € en moyenne.
Les implants dentaires ne sont pas inscrits dans la nomenclature des actes remboursés par la Sécurité sociale, car cette nomenclature n'a pas été mise à jour depuis 1978 et ne prend pas en compte les nouvelles techniques d'implantologie. Par conséquent, le matériel et l'acte chirurgical pour poser un implant dentaire ne bénéficient d'aucun remboursement de l'Assurance maladie.
Il est donc préférable de souscrire une mutuelle santé pour obtenir un remboursement plus important. Les mutuelles proposent des garanties pour les implants dentaires allant de la prise en charge de la base à la prise en charge la plus complète. Cependant, il est important de toujours vérifier les restrictions et les exclusions de garantie avant de souscrire une mutuelle santé.
De plus, la prothèse dentaire étant un soin coûteux, il est conseillé de se faire accompagner par sa mutuelle pour un remboursement plus satisfaisant. Aussi, il est crucial de prendre en compte certains critères tels que le niveau de garantie souscrit, le devis proposé par le dentiste, les antécédents de santé du patient ou encore le délai de carence. Il est donc conseillé d'étudier attentivement les différentes offres de mutuelles avant de faire son choix.
Remboursement des implants dentaires : garanties proposées par les mutuelles
Remboursements de base
La plupart des mutuelles offrent des garanties de base pour les implants dentaires. Ces garanties couvrent généralement entre 100 % et 200 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale. Concrètement, cela signifie que les frais liés à la pose de l’implant ainsi que ceux de la couronne sont pris en charge partiellement ou totalement par la mutuelle, en fonction du pourcentage de remboursement proposé. Cependant, il est essentiel de noter que la base de remboursement de la Sécurité sociale pour les implants dentaires est souvent bien inférieure au coût réel de ces interventions, ce qui rend l’adhésion à une mutuelle avec de bonnes garanties d'autant plus importante.
Forfait annuel
Certaines mutuelles proposent un forfait annuel spécifique pour les implants dentaires. Ce forfait peut varier considérablement d'une mutuelle à l'autre. Par exemple, une mutuelle peut offrir un forfait annuel de 800 €, tandis qu'une autre peut proposer jusqu'à 1500 €.
Pourcentage de remboursement
D'autres mutuelles remboursent un pourcentage des frais engagés, par exemple 200 % ou 300 % du tarif de base de la Sécurité sociale. Ce pourcentage est appliqué à la base de remboursement de la Sécurité sociale, qui est souvent bien inférieure au coût réel de l'implant, permettant ainsi de couvrir une partie significative des frais.
Plafonds de remboursement
Il existe souvent des plafonds annuels ou par acte. Par exemple, une mutuelle peut rembourser jusqu'à 1000 € par implant avec un plafond annuel de 2000 €. Ces plafonds permettent de limiter le montant total remboursé par la mutuelle sur une période donnée, assurant ainsi une gestion des coûts tout en offrant une couverture raisonnable.
Remboursements plus complets
Certaines mutuelles vont plus loin en proposant des garanties plus complètes pour les implants dentaires. Ces garanties peuvent inclure la prise en charge de frais additionnels, tels que :
Les frais d'une deuxième couronne en cas de défectuosité de la première.
Les frais de dépose et de repose de l'implant si cela s'avère nécessaire.
La couverture des examens préalables, comme les radiographies ou les scanners.
Les traitements annexes comme les greffes osseuses ou les sinus-lifts, indispensables pour préparer la mâchoire à recevoir l'implant.
Ces garanties plus complètes permettent aux assurés de bénéficier d'une prise en charge plus large et de réduire significativement leur reste à charge.
Conditions spécifiques
Certaines garanties sont soumises à des conditions particulières, comme une période de carence ou une limite sur le nombre d'implants remboursés par an. La période de carence peut varier de quelques mois à un an, durant laquelle aucune prise en charge n’est possible. De plus, certaines mutuelles peuvent limiter le remboursement à un ou deux implants par an.
Exclusions et restrictions de garantie
Il est important de noter que toutes les mutuelles ne proposent pas les mêmes garanties pour les implants dentaires. Voici quelques exemples d'exclusions et de restrictions que l'on peut rencontrer :
Exclusion des implants en céramique : Certaines mutuelles excluent la prise en charge des implants en céramique, considérés comme plus fragiles que les implants en titane.
Délai de carence : Un délai de carence, période pendant laquelle aucune prise en charge n’est possible, peut être imposé par certaines mutuelles. Ce délai peut varier de quelques mois à une année.
Plafonds de remboursement : Il peut exister des plafonds annuels ou par acte, limitant le montant total remboursé par la mutuelle pour les implants dentaires.
Nombre d'implants pris en charge : Certaines mutuelles limitent le nombre d'implants remboursés par an ou par période de plusieurs années.
Conditions d’âge et d’état de santé : Quelques mutuelles appliquent des restrictions basées sur l’âge ou l’état de santé du patient.
Prise en charge des actes annexes
Certaines mutuelles couvrent également les actes annexes liés à la pose d'implants dentaires, tels que les greffes osseuses, les sinus-lifts, ou les couronnes sur implants. Par exemple, les frais pour une greffe osseuse nécessaire avant la pose de l'implant ou les couronnes nécessaires pour finaliser l’implantation peuvent être partiellement ou totalement pris en charge.
Critères pris en compte par les mutuelles pour rembourser les implants dentaires
Niveau de garantie souscrit
Le principal critère est le niveau de garantie choisi dans le contrat de mutuelle. Plus le niveau de garantie est élevé, plus le remboursement des implants dentaires sera important.
Garanties de base : peu ou pas de remboursement des implants.
Garanties moyennes : remboursement partiel, généralement entre 250 € et 500 € par implant.
Garanties élevées : remboursement jusqu'à 1400 € par implant.
Plafonds annuels
Certaines mutuelles fixent un plafond annuel de remboursement pour les implants dentaires, souvent entre 300 € et 500 € par an. D'autres appliquent un forfait par implant sans limite annuelle, permettant ainsi une prise en charge plus généreuse des frais liés aux implants.
Devis proposé par le dentiste
Les mutuelles prennent en compte le devis proposé par le dentiste pour estimer le montant du remboursement. Il est donc important de demander un devis détaillé et précis à son dentiste pour pouvoir bénéficier d'un remboursement équitable.
Délais de carence
Un délai de carence, période pendant laquelle la mutuelle ne rembourse pas les frais liés aux implants dentaires, peut être imposé selon le contrat. Ce délai varie généralement de quelques mois à un an. Il est donc important de prendre en compte ce critère lors de la souscription à une mutuelle, surtout si des soins dentaires sont prévus dans un avenir proche.
Âge et lieu de résidence
Les tarifs des mutuelles et, par conséquent, le niveau de remboursement, varient en fonction de l'âge du souscripteur et de sa région de résidence. En général, les cotisations peuvent être plus élevées pour les personnes âgées et peuvent aussi varier selon les régions, influençant ainsi le montant des remboursements proposés.
Réseaux de soins
Certaines mutuelles proposent des remboursements plus avantageux si les implants sont posés par des praticiens partenaires faisant partie de leur réseau de soins. Ces réseaux de praticiens offrent souvent des tarifs préférentiels et une qualité de soins garantie, réduisant ainsi le reste à charge pour l'assuré.
Antécédents de santé du patient
En fonction des antécédents de santé du patient, la mutuelle peut accepter ou refuser le remboursement d'une partie ou de la totalité des frais liés aux implants dentaires. Il est donc conseillé de bien renseigner sa mutuelle sur sa situation médicale pour bénéficier d'un remboursement adéquat.
Choisir une mutuelle pour obtenir un meilleur remboursement des implants dentaires ?
Pour choisir une mutuelle dentaire qui rembourse bien les implants dentaires, il est conseillé de comparer les offres de différentes mutuelles et de prendre en compte les critères évoqués précédemment. Il est possible de demander conseil à son dentiste ou à un courtier spécialisé en assurances santé.
La carte de mutuelle santé et la carte vitale symbolisent la prise en charge de la santé dans l’Hexagone. Quand elles sont utilisées de manière complémentaire, ces deux cartes facilitent énormément le remboursement des frais médicaux.
Assurance auto Bonus Malus
Tous les ans, le montant de la cotisation des assurés est revu selon le coefficient de réduction/majoration. Le coefficient maximal est de 0,50, cela correspond à 14 ans sans avoir effectué d’accident.
Assurance bâtiment non habitable
Comme pour les constructions principales ou secondaires, les bâtiments et terrains non habitables et le logement en construction ou en cours de rénovation doivent être couverts par un contrat d’assurance.